Stations de ski et rénovation énergétique : un casse-tête à résoudre

Bien que l’adaptation du mode de calcul du DPE soit actée pour régler le problème de la production d’eau chaude sanitaire dans les plus petits logements, certains logements restent les mauvais élèves en termes de performance énergétique : la moitié voire plus des logements saisonniers proposés à la location dans les stations de ski sont catalogués passoires thermiques. Or, ces passoires thermiques, bien que n’étant pas destinées à l’usage de résidence principale, devront disparaître progressivement, et dès le 1er janvier prochain, du marché locatif. Humidité, passage d’air froid, factures d’énergie exorbitantes, les passoires thermiques en station de ski, datant généralement des années 70 – 80, doivent être rénovées pour être louées dans le respect de la loi Climat et résilience. Hellowatt a mené l’enquête en s’appuyant sur les données en OpenData de l’Ademe auprès de 800 villes localisées à plus de 800 mètres d’altitude. La proportion d’appartements notés F ou G est alarmante dans certaines stations. À Valfréfus par exemple, 70 % du parc locatif est noté F ou G, 60 % au Cirque Du Lys, et 58 % à Pra Loup. Hors stations de ski, le taux de passoires thermiques destinées à la location saisonnière est de 30 %. Le parc résidentiel quant à lui afficherait un taux de logements notés F ou G de 17 %.